Résumé:
Dans un contexte économique en perpétuelle mutation, caractérisé par l'accélération
technologique, la digitalisation et une pression concurrentielle accrue, les entreprises doivent
repenser leurs modèles de gestion pour préserver leur compétitivité. Cette dynamique a mis en
évidence les limites des approches traditionnelles centrées sur des processus rigides et une
gestion hiérarchique. L’adoption du management agile s’impose dès lors comme une
alternative stratégique, capable de renforcer la capacité d’adaptation des organisations et de
favoriser une gouvernance plus inclusive et réactive.
Ce mémoire vise à analyser comment l’application des méthodes et principes du management
agile influence l’engagement des parties prenantes au sein de l’entreprise. L’étude repose sur
l’hypothèse que l’agilité managériale permet de mobiliser efficacement l’ensemble des acteurs
internes et externes, grâce à une communication plus transparente, une meilleure réactivité face
aux changements et une valorisation des interactions humaines.
La démarche méthodologique retenue s’appuie sur une double approche : une revue de
littérature approfondie, permettant d’identifier les concepts clés liés à l’agilité et à la gestion
des parties prenantes, et une étude de cas au sein de Renault Trucks Algérie. Cette dernière
combine une enquête qualitative, menée à travers des entretiens avec des responsables et
managers, et une analyse quantitative via un questionnaire destiné aux parties prenantes.
L’objectif était de confronter la théorie à la réalité de terrain, en mesurant l’impact concret des
pratiques agiles sur la dynamique de collaboration, l’adaptabilité organisationnelle et la
satisfaction des acteurs impliqués.
Les résultats obtenus confirment l’importance croissante du rôle du manager agile comme
facilitateur de l’intelligence collective et garant de la cohésion entre les parties prenantes.
L’étude démontre que l’intégration des principes agiles favorise non seulement l’optimisation
des processus de décision, mais aussi le renforcement de l’engagement durable, condition
essentielle à la réussite des projets dans des environnements incertains.